vendredi 31 janvier 2014

Le poker doit rester un plaisir...et non une contrainte!

Aujourd’hui, certaines personnes sont devenues complètement dépendantes au poker en ligne. Ce blog a été créé dans le but de mieux comprendre leur addiction.

Une addiction se définit comme la dépendance d’une personne à une substance ou une activité génératrice de plaisir, dont elle ne peut plus se passer en dépit de sa propre volonté.

 Il existe de nombreuses addictions aux conséquences plus ou moins graves selon les cas. Ces dernières peuvent notamment engendrer des troubles physiques ou mentaux, voire même mener au décès de l'individu. L’addiction peut être psychologique et/ou physique, le corps souffrant lors du sevrage.

Le poker est un jeu de combinaisons qui se jouent avec des cartes et des jetons qui peuvent représenter de l’argent que l’on prend aux autres joueurs. Les combinaisons se font avec 5 cartes quelque soit la variante pratiquée. Le jeu alterne des étapes de distribution de cartes et des enchères.

Aussi est-il intéressant de voir en quoi l’addiction du poker en ligne rend les joueurs isolés et endettés.

lundi 27 janvier 2014

Les joueurs de poker en ligne

Le profil des joueurs:

Même si certaines personnes ne sont pas dépendants au poker en ligne, il existe des joueurs pathologiques. C’est-à-dire que les personnes sont dépendantes sans qu’il ait de drogue. Selon l’association américaine de psychiatrie, 1 à 2% des adultes américains sont désignés comme joueurs pathologiques. En France, il y a 1 à 3 % de personnes dépendantes au poker selon les études. On dit que la maladie commence lorsque le divertissement s’arrête.

Dernièrement, on a constaté que les hommes sont particulièrement plus touchés que les femmes. En effet, seulement 12% des femmes françaises jouent contre 88% pour les hommes.
Les personnes qui jouent le plus au poker en ligne sont celles entre 15 et 34 ans, bien que ce soit interdit aux mineurs!!!

La majorité des joueurs de poker sont citadins et se considèrent comme en «échec professionnel». Le poker devient donc une solution possible pour augmenter le revenu de l'individu.

Ce que le poker leur procure:

Les personnes qui jouent au poker recherche principalement une satisfaction immédiate et considère le jeu comme un moyen de se divertir. Elles recherchent parfois un moyen d’oublier les «problèmes du quotidien». 


Certains joueurs continuent de jouer malgré les conséquences négatives et leur désir d'arrêter. Les joueurs sont attirés par le poker car ils peuvent démontrer leur tactique, leur ruse, leur maîtrise de l'attitude de l'autre.

Sondage: 

Nous avons réalisé un sondage auprès de nos proches et de connaissances, regroupant un panel de 120 personnes. Nous avons ainsi pu constater que 60% qui individus qui savent jouer au poker sont des hommes, contre 40% de femmes. De plus, 88% de ces hommes jouent au poker et 79% pour les femmes. Nous pouvons donc apercevoir que les hommes sont plus nombreux à savoir jouer au poker, et à y jouer.
Cependant, la différence ne se fait pas seulement selon le sexe ; l'age joue aussi une place importante : 71% des joueurs ont entre 15 et 25 ans. Du reste, 78% des joueurs jouent occasionnellement, contre seulement 14% qui jouent quelques fois par mois.
Seulement 24% de ces jouent avouent avoir déjà misé de l'argent. Pour les 76% restant, ils trouvent que c'est idiot de miser de l'argent car ce n'est qu'un jeu et que c'est risqué. De plus, la plupart jouent dans un cadre amical, ou ont peur de l'addiction, sont avares ou même n'ont pas d'argent à miser.
Pour les personnes ayant déjà misé, 64% avouent avoir déjà misé moins de 50€, 29% entre 50 et 100€ et seulement 7% plus de 100€.
Enfin, nous avons demandé à notre panel s'il avait des connaissances qui jouaient au poker ; 78% nous ont répondu que oui, dont 38% qui ont constaté un comportement qui diffère de celui d'une personne qui ne joue pas.
Ainsi, au cours de notre sondage, nous avons remarqué que les hommes étaient plus présents sur le marché du poker, surtout entre 15 et 25 ans. Néanmoins, peu avouent avoir déjà misé de l'argent, peut être par peur du jugement face aux personnes qui pensent qu'il est idiot de miser de l'argent car on encourt beaucoup de risques.

samedi 25 janvier 2014

La dépendance au poker pour le cerveau


Nous rappelons qu'un joueur pathologique est un joueur dépendant sans pour autant qu'il y ai de drogue, malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter. Tout joueur pathologique est touché sur une partie du cerveau : le système limbique.

C’est l’aire tegmentale ventrale qui reçoit différents messages qui la renseigne sur le niveau de satisfaction lors de contacts sociaux ou sexuels. Ces renseignements sont transmis par la suite au noyau accumbens, situés plus en avant qui intervient dans l’activation motrice, puis, s’activent plusieurs aires du cerveau : le cortex préfrontal qui intervient dans la focalisation de l’attention, le septum, l’hippocampe (impliqué dans la formation de la mémoire à long terme) et l’amygdale (impliquée dans l'agressivité et la peur).


Ce passage forme un circuit qui permet au cerveau de repérer toutes les actions jugées agréables, puis de le renseigner en envoyant des signaux positifs. C'est ce que l'on appelle le circuit de la récompense. Ce circuit a besoin de messagers chimiques, en l'occurrence la dopamine. Elle est le neuromédiateur du plaisir et de la récompense. Le cerveau en libère chaque fois qu'une expérience est bénéfique. Elle est habituellement très utilisée pour l’apprentissage de ce qui est bon ou mauvais pour l'organisme.



Mais ce circuit peut aussi s'emballer. Dans ce cas, les joueurs pathologiques, ici les joueurs de poker, sont incités à jouer de plus en plus pour provoquer davantage de satisfaction. Le jeu devient alors un besoin compulsif dû à un dérèglement du circuit qui régule les pulsions de l'individu. L’individu perd alors le contrôle de soi-même et veut à tout prix jouer une fois de plus.


Pour illustrer ce phénomène, deux neurologues américains des années 50, Olds et Milner, on fait des tests sur des rats. Après avoir placé des microélectrodes stimulatrices dans la zone de l’aire tegmentale ventrale du cerveau de plusieurs rats de laboratoires, ils ont installé un levier commandant la délivrance d’une décharge électrique par la microélectrode.




Ils ont constaté qu'une fois que les rats ont compris le système, ils appuient de plus en plus sur le levier afin de se stimuler et parfois, délivraient même jusqu’à 100 chocs par minute. Ce plaisir devient tellement important que certaines rates abandonnent leur portée et que certains rats en mourraient à cause d'un choc trop violent ou du fait qu'ils oubliaient de se nourrir.